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Et si vieillir m'était conté
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Et si vieillir m'était conté
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18 mai 2006

Dalida

dalida_portrait1

La Star !!!

Je pense que si j'avais à choisir un artiste dans le milieu de la chanson ... Dalida sera sans aucun doute possible celle que je citerai en premier. Elle représente la femme fatale par excellence... Quand je pense à Elle, je repense à ma grand-mère maternelle qui aimait beaucoup Dalida et qui malheureusement est décédée à quelques jours de celle de Dalida ... Les années passent et puis jusqu'à ce soir de 1995.. Une émission sur TF1 : "Destins de stars : Dalida"... A cette même période, sortait le premier volume de remix "Comme si j'étais là"... C'est ce soir là, j'ai eu un coup de coeur inébranlable pour cette femme... Jusqu'à ce jour il n'y a pas un jour où je ne l'écoute pas... dans tous mes déplacements j'ai minimum un CD d'elle ....

Je crois que Dalida m'a fasciné d'une certaine facon, pas uniquement l'artiste à paillettes des "Laissez-moi danser" et "Gigi in paradisco" mais plutôt la femme qu'elle était... une très grosse partie de ses chansons ont été autobiographiques... Même les reprises comme "Avec le temps" ou "Je suis malade" qui ont égalé voire dépassé l'interprétation originale... Sur toute sa carrière on a pu remarquer les diiférentes personnalités... Au début, on a eu l'"Orchidée Brune" la femme fougueuse qui a su s'adapter aux tendances twist et yéyés puis vient l'"Orchidée Blonde" la femme fragile, adulée comme une madone dans les années 70 dans sa robe blanche telle une vestale et la reine du disco quand débarque le disco et la femme fatale en fin de carrière...

La solitude qui a habité la femme, l'absence d'un homme dans sa vie à aimer et celui de l'enfant  ont été une obsession dans sa vie aussi bien privée que public... La mort d'un père, des hommes qu'elle n'a jamais eu à avoir et qui ont mis fin à leurs vies (Lucien Morisse, Luigi Tenco pour ne citer qu'eux) et la perte d'un enfant qu'elle ne voulait pas avoir dans la situation actuelle... D'ailleurs elle aura tenté une première fois de mettre fin à ses jours à cause de Luigi Tenco, qui avait mis fin à ses jours parce qu'il avait perdu le festival de San Remo malgré la présence de Dalida pour soutenir l'artiste... Elle avait dit un jour une phrase qui avait marqué : "Je n'ai pas choisit ma naissance mais je choisirai ma mort".

A l'aube des vingt ans de sa mort, Dalida est toujours présente dans le coeur des français , c'est simple il n'y a qu'à voir en boîte, on danse toujours sur Dalida... Même les plus jeunes, quand on leur parle de Dalida ils nous répondent aussitôt "Laissez moi danser" et "Il venait d'avoir 18 ans"... J'ai fait le test moi-même et je pense qu'on ne l'oubliera pas comme cela... C'est une étoile du Music-Hall français qui ne cessera de briller  (là j'ai mal à la tête ptdr)


L'orchidée Brune

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Yolanda Cristina Gigliotti est né en janvier 1933 dans un faubourg du Caire, Choubrah. De parents italiens, sa mère , Guiseppina, simple couturière et femme au foyer et son père, Pietro , premier violoniste de l'opéra du Caire...  On retrouve là les principaux caractères de Yolanda, la femme généreuse et le goût pour le spectacle et la mise en scène .....

A dix mois un problème aux yeux l'affectera toute sa vie , une simple ophtalmie apparemment elle restera 40 jours les yeux bandés et le résultat fut pire elle gardera pour ainsi dire jusqu'à la fin de sa vie ce strabisme convergent...

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Après un début de courte carrière en Egypte quand même le titre de Miss Egypte, elle trouve une opportunité de partir pour la France ... Elle y débarque le jour de Noël 1954... Ce n'est pas le résultat voulu ... Elle tente sa chance dans la chanson dans des cabarets pour gagner un peu d'argent et tente sa chance pour un casting à l'Olympia dans "les stars de demain" si ma mémoire est bonne..; Et se fait remarquer par Lucien Morisse (président d'Europe n°2), Eddie Barclay (Producteur) et Bruno Coquatrix (Directeur de l'Olympia) les 3 imminentes personnes de la chanson..

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À la recherche de nouveaux talents pour son Music Hall, Bruno Coquatrix remarque Dalida à la Villa d'Este et au Drap d'Or (restaurants-cabarets parisiens). Il lui suggère de participer à un concours pour amateurs : « Les numéros 1 de demain », organisé à l’Olympia. Sont présents Bruno Coquatrix, directeur des lieux, Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le microsillon des Etats-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1. Pour l'anecdote, sa carrière s'est jouée au 421. Lucien Morisse désirant assister au concours et Eddy Barclay voulant aller au cinéma : Lucien gagne ! Ce dernier, subjugué par la beauté de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François 1er quelques jours plus tard ...(Il lui aurai dit : " Je vous attendais." ce à quoi elle aurai répondu : " Moi aussi je vous attendais.") Elle enregistre rapidement son premier 45 tours : "Madona" une adaptation française d'un titre d'Amália Rodrigues, Barco Negro. Devant ce demi-échec et un deuxième disque Le torrent qui n'a guère été plus efficace, Lucien Morisse pense avoir déniché LE titre qui sera la marque de fabrique de Dalida : Bambino. Guaglione en italien était prévu pour la vedette en place, Gloria Lasso. Il bloque la chanson et la fait enregistrer en une nuit ! Résultat des courses : une chanson vendue à 1 million de 45 tours, un an au hit-parade et un disque d'or. Lucien Morisse invente le matraquage, Bambino passe toutes les heures à l'antenne ! Sur sa lancée, Dalida partage, quelques semaines plus tard, la même scène de l’Olympia, en première partie du spectacle de Charles Aznavour puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud.

Lucien Morisse, qui l’épousera par la suite, prend sa carrière en main et en fait rapidement une immense vedette populaire, grâce à des succès comme Bambino, qui la lance en 1956, Come prima, Gondolier, Romantica, bientôt suivis par les Enfants du Pirée, Ciao, ciao bambina, L’Arlequin de Tolède, Itsi bitsi, petit bikini...

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